Heidegger dit : « Dasein existiert völkisch ».  L’Être_là n’existe ici que par les gens, à travers les relations des personnes. Pour être l'être humain concret il faut d'abord être l'allemand, le russe, le chinois, le sénégalais et ainsi de suite. Sans cette identité, l'humain est privé de la langue, la culture, la mentalité, les traditions, les mœurs, différents, de l’identité qui se crée par rapport aux altérités.

L’homo faber, l’être humain qui crée l’œuvre, n’est plus que le scientifique qui à l’œuvre « humaine globale », les autres sont que homo économicus. Dans le monde globalisé et métissé, qui parle globish, l’humain n’est alors que la carte de crédit du froid payement comptant, dans les relations de famille, de voisinage où de machine à café… Sauf si arrivent les martiens.
Pour l’eurasisme, le Peuple est donc la réalité la plus proche de l'essence même de l'homme, Dasein.

Dans un monde globalisé reste l’identité « humaine », par rapport aux animaux donc … très faible … (surtout avec le mariage pédéraste, et la gpa, et les enfants achetés, la consommation goinfre, la différence s’estompe). Les décisions ou des choix politiques ou idéologique de ces personnes ayant la même identité diffuse « globale » (comme le « français » qui est le cobaye de l’éprouvette du mondialisme) peuvent être choisies librement de façons très différentes, des valeurs, des solutions et des stratégies, peuvent appartenir à des partis différents et simultanés (islamiste où marxiste).

Le juridique d’une communauté est la personnalité de base de la « Cité ». Il exprime une nécessité : celle de la subordination des relations diverses dans le même cadre et dans le même projet communautaire. L’individu de la « Cité » se soumet à un Devoir_Être, au coercitif et à l'obligation. Le destin du collectif est fixé par les mœurs, les éthiques, la morale, les institutions et les lois. Passer de l’Être de nature, Être_jeté_dans_le_monde à l’Être de la praxis sociale, au sens marxiste. L’identité profonde est donc cette identité de base existentielle organique, qui établit ci-dessous identité diffuse lui donnant son contenu, la signification et la structure. Il est une sorte de langage (dans le contexte structuraliste de Ferdinand de Saussure) qui contient tous les types de discours possibles. Au sens marxiste, il n’est pas une superstructure qui est construit au-dessus de l'identité diffuse (où que l'identité extrême, nationalisme, racisme, religieuse), mais l'infrastructure qui est diffusée sous l'identité diffuse (la structure), le Passé, l’Histoire. L’inconscient collectif, où dans le sens marxiste l’inconscient des classes, avec les nuances de classe par l’organicité. En donnant la réalité, le sens et l'harmonie intérieure, l’identité transcende la collectivité, un Sonderweg, la loi des morts, une identité dans le passé, le présent et l’avenir, œuvre du Peuple. La partition de musique qui n’a de beauté qu’avec la note en souvenir, présente, et celle que l’on va jouer. Le peuple comprend les morts, les vivants et les enfants à naître. L’identité profonde est l’existence, l’Être_pour_la_mort d’Heidegger. Peu accessible à une carte de crédit (c’est à dire un « français »).

L'anthropologie moderne est basée sur l'équation de l'homme et de l'individu. L'individu est un concept construit sur la vision atomiste de la nature et de la société. L'individu est un atome social. Le marxisme a tenté de penser l’organicité, la société sans classe, mais par l’individu, l’homme nouveau. C’est à dire sans Passé. Gramsci verra l’erreur, mais mal, par la superstructure, la culture, toujours dans le sens futur, et non dans la vraie infrastructure marxiste, qui est donc le Passé. Aussi l’eurasisme ne fait pas cette erreur.

Les US, éprouvette heuristique du libéralisme, a fondé le noyau de sa théorie politique sur l’individu et le libéral libertaire (mariage pédéraste à la française, gpa, pma etc …la french touch des freudo-marxistes contre le amish). Les US sont la modernité, pour la simple raison que les pré-modernes y ont été exterminés. Pas de Moyen-Âge, de Joconde, de livres anciens au US, que Tarantino et le la bar avec Marilyn Monroe où Jane Manson …Les US n’ont pas d’Histoire, ils sont une part de l’Histoire Européenne, pour les blancs ; le néant pour les noirs ; les rescapés indiens ont leur histoire séparée s’ils ne l’ont pas oubliée. L’Amérique Latine a gardé plus de racines, catholiques, portugaise, indienne, espagnole …

“Dasein existiert räumlich” : Les humains vivent dans un espace fini dit Heidegger. "Je n'habite pas dans l'infini car dans l'infini on n'est pas chez soi" explique Bachelard. Les US n’ont pas de terre. Les vieux cimetières sont indiens. Le sol est sacré pour l'identité profonde, il est dans un niveau végétatif base de l'âme. Le sol de l'Europe est une sorte de manifestation matérielle visuelle de la culture. L’archéologue et anthropologue allemand Frobenius disait : "la culture est la terre qui se manifeste à travers l'homme". L’identité profonde est liée à la terre, alors les US n’ayant pas cette identité, ne pense qu’à détruire celle des autres peuples. La société dromocratique pure (P. Virilio), a été réalisée avec succès, lisse sans monument culture apparent, sans frontière, que des nomades en camping car en perpétuel mouvement, sur le rhizome lisse cher à G. Deleuze. Le rhizome grandit, il a envahi la France déjà. La découverte du cyberespace est seulement une prise de conscience tardive de la réalité depuis longtemps atteinte. Le nouvel espace de l’organicité virtuelle.

L’Asie, l’Inde, la Russie sont des peuples, eux, aux racines pré-modernes, l’UE bascule dans la modernité, sans racine la psychose guette…(le français le plus déprimé du monde, comprenant la destruction de son peuple). Alors le combat géopolitique se couple d’un clivage existentiel.

La structure politico-idéologique bipartite des US est une expression mathématique de l'oscillation de l'identité américaine autour de ses principaux vecteurs : le libéralisme, l'individualisme, la liberté, le progrès, le processus, le développement, l'efficacité et ainsi de suite. Car le libéralisme et l'individualisme représentent les seules deux caractéristiques principales de l'identité diffuse, les marques de naissance de sa construction artificielle. Nomos dans une durée « endogamique », logos politique invariant.

Mais dans le même temps l'existence dans le sens heideggerien suppose la conscience d'Être_là. Alors pour vivre sans racines sans psychose, le moyen de transformer le rituel, est de se déshumaniser. Être heureux avec l'individualisme conceptuel sans fondement est le même principe que le fonctionnement purement mécanique, pour devenir la machine, pas humaine, dans vulgarisation de la sophistication technique et consumériste. Marx. a critiqué la modernité déshumanisante sans imaginer qu’elle finira en trans-humanisme.

La principale caractéristique de la partie du monde américaine est de croire que non seulement elle est modèle universel, mais qu’elle est « l’ensemble » de l’humanité, et qu’il n’y a pas besoin d’un « autre ensemble ».

Métissage, nomadisme, libéralisme, acculture, identité diffuse, juste superficialité de « genre » où de « ghettos » doivent être imposés partout. Le chef de l’OTAN, Wesley Clarke-Cohen a averti ! L’ahbitant du « global » peut rappeler les ancêtres et de faire revivre l'identité nationale ou ethnique ainsi que religieuse de ces ancêtre. On devientAllemand-Américian, Italien-Americain, afro-européen, maroco-français, musulman-français, dealer-français, pédérastre-français (genre) … Ersatz de l’identité profonde, création artificielle d’auto-culture … de quartier à quartier …de ghetto noir à ghetto China-town. En termes heideggériennes cela signifie la tentative pitoyable de ré-acquisition de l'histoire de l'Etre, seynsgeschichte. Particulièrement vrai dans le cas des islamistes. Ereignis et le Dernier Dieu acquièrent tout son sens. L'identité profonde de l'Europe est son être de l'Ouest, le côté sombre de l'ontologie, la place de la descente Niedergang. Donc, l'Europe est l'espace de la tragédie finale, de Ragnarok, la dernière bataille des dieux. L'Europe est le lieu où l'eschatologie de l'être est consumée, le point du tournant Kehre. Mais toute modernité est progrès dira le libéral, allons vers la dictature totalitaire de Das Man, des formes d'existence inauthentique, de la puissance mécanique impersonnelle. Le fait que l'européen américain est situé plus à l'ouest, dans l' « extrême ouest » ajoute une tension eschatologique dans cette prise de conscience existentielle de l'authentique Dasein. Heidegger veut être le destin de l'Amérique européenne. Mais l’américain veut rester américain. S’il se pose des questions sur son identité profonde et veut renoncer à sa consommation béate pour des racines plus profondes, il a autour de lui le vide du Passé. Reste l’ego cartésien et sa patrie céleste. Alors l’américain est religieux, plus que l’européen natif. Comme le colon arabe du mondialisme le sera dans son ghetto en « France ». L’américain est un platonicien inversé, mystique, qui découvre une transcendance en lui-même. Et dans le libéralisme non imposable … alors multiplicité des mysticisme religieux. L’infrastructure du libéralisme crée la superstructure de la religiosité américaine, des profondément mystiques individualistes ! L’américain doit créer Dieu comme sa propre cause, car « Peuple est mort ». Anti-nihilisme de la modernité, face cachée mais nécessaire du libéralisme (Au contraire de l’Europe Occidentale originelle, elle, est la terre du nihilisme du logos). De cette manière, les US sont une terre qui entre dans une multipolarité post-moderne heidéggerienne.

En pratique, l'Eurasisme est une fondation idéologique du Heartland mais se fera avec la Chine, L'Inde, et contre TAFTA=US+USbis, sans l'UE, cette colonie des peuples détruits par la mondialisation otanienne, pour la vénération du mariage pédéraste avec achat d'enfants aux ventres des pauvres. L'Esprit du Monde est à l'Est. Il s'amuse des furoncles nationalistes des colonies occidentales, syndrôme de la déchéance des peuples colonisés par le globalisme libéral.

Vous avez vendu vos âmes, votre Histoire, votre peuple, vos traditions, pour un hamburger MacDo et un grosse BMW. Ne regardez plus vos monuments,vos châteaux, vos vieux livres, vos vieux films, et pas vos mosquées ... vous allez déprimer ...
Allez plutôt dans le Supermarché des petits garçons lâches, qui font venir les autres petits garçons lâches, chers aux capitalistes ...

Mais surtout, ne perdez pas votre "mangé" feuerbachien , vous ne seriez plus rien !

(1) http://www.uclouvain.be/cps/ucl/doc/adri/documents/M15_CM_Peemans.pdf